J'ai enfin reçu ma commande, ça a mis 1 semaine aussi. Par contre ya eu une gourrance dans un article mais bon c'est pas bien grave 

ALien, le nouvel album de Strapping Young Lad est sortit, en fait non, quelqun l'a fait sortir, plus de 2 mois avant sa sortie officielle![]()
Ca craind du boudin, mais en même temps qu'est ce que c'est bon !
OMG OMG OMG ! They did it again !
Après Heavy As A Really Heavy Thing fait alors que le sieur Devin (Townsend) devait avoir àpeine plus de 20 ans, après l'excellentissime City de 97, et le brut dans ta gueule et tout aussi bon album eponyme de 2003, les p'tits gars de SYL pouvaient-ils faire mieux ?
OUI !
Un minimum de temps sera tout de même nécessaire pour en avoir la certitude dans la durée, mais ça semble putain d'bien parti !
Bordel cet album est une tuerie et pourtant :
Première écoute mitigée. Je ne trouve pas de riffs ultra-accrocheurs àla Relentless, pas de chansons barrées àla OMFG ou Rape Song, pas de chanson ultra structurée àla Detox ou la mythique Aftermath...
L'album semble avoir la meme atmosphère tout du long...
Que se passe-t-il donc ?
Après tout je cite Relentless et Rape Song, mais ces pistes avait mis un bout de temps àse réveller àmoi :p
Hé ben c'est reparti pour une nouvelle écoute, une chiée de nouvelles écoutes même !
Et rapidment l'album prend toute son ampleur :')
Pas d'intro àla Velvet Kevorkian ou Dire au sens stricte du terme, on entre dans le vif du sujet direct avec Imperial, grosses grattes de boeufs, le mixage est nickel avec chaque instrument parfaitement audible, les drums de fous, et notamment la basse, et ce malgrè la tonne d'effet claviers rajoutés par dessus.
Devin gueule toujours aussi bien, et chante toujours aussi bien, peut-etre même mieux !
Puis ça enchaine sur Skeksis (ouaip', Townsend a visiblement été marqué par Dark Kristal), peut-etre pas la plus atypique au premier abord, mais qui comporte un refrain très agréable comparable àcelui d'In The Rainy Season (sur City), et une rythmique un peu tribale du meilleur effet, notamment sur la fin, avec ce "WOOH !". Que dire de plus si c'n'est qu'elle pète sa tante.
Puis vient Shitstorm, actuellement ma préférée. Une structure complètement barbare et barée, une montée en puissance de 45 secondes, se terminant sur un cri àréveiller les mortsde 8 secondes et l'une des nouvelles références en terme de moment de headbanging
:mus:
:mus:
:mus:
puis le chant reprend, aggressif et saccadé, enchainant sur des coeurs féminins surprenants, mais tip-tops, puis ça repart comme au début.
Je vais faire mon chiant, mais après un tel passage, la fin manque d'un brin de bargitude pour pouvoir finir dans une totale apothéose... Mais qu'est-ce que c'est bon p'tain :')
Juste le temps de changer les draps si vous l'écoutiez au lit et d'un p'tit son style énigmatique àla Prodigy pour enchainer sur Love. D'un style d'abord assez classique (gros riffs, palm muting, blablablah, ça m'fait un peu penser àdu Metallica... un peu), elle change pour un style plus mélodieux, refrain avec chant lent et clean, gros break palm-muté...
Puis vient Shine, ma 2ème préférée actuellement. Epique, dark, comme l'invocation d'un démon ou la collision entre 2 galaxies... Chant gueulé, chant théatral, grondement, montée en puissance ultra-longue, ça bute !
Vient ensuite We Ride, la chanson barrée de l'album en quelques sortes : courte (2'37"), moins mélodique, speed tout du long, on sent l'inspiration Meshuggah avec le solo en legato...
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH ouvre Possessions, la 7ème piste de l'album qui se fait plus lente, comme une annonce au changement de rythme de la fin de l'album, mais elle n'en n'est pas pour autant moins bien. Des choeurs féminins encore une fois tip-tops dans le refrain, puis un interlude ultra long, heavy mais très agréable en même temps, qui pourrait très bien figurer sur un album solo.
C'est alors que se pointe Two Weeks, une chanson acoustique, calme, avec des tas de p'tits sons calmes rajoutés partout... On est bien sur un album de SYL là? Bah ouaip', et c'est rudement bien foutu, surprenant au début, mais très agréable quand on s'y est fait. Ca ressemble meme a du Pink Floyd parait-il...
:romeo:
Landscape (mega bulldozzer ?) vient remettre une couche de heavy... La gratte clean du début laisse la place àun gros riff qui rappelle celui de Truth sur Ocean Machine. C'est incontestablement la chanson lente-mais-boeuf-quand-meme de l'album avec ses gros riffs lents palm-muttés, son chant alternant entre gueulé ou clean-et-planant, gros roulement de batterie... Mais contrairement àBring On the Young qui me laissait une impression de fin, de destruction, celle-ci me donne une impression de création, de temps nouveau, de singe touchant un gros bloc noir sous un soleil puissant... (bon on adhère ou pas avec les films que je m'fais, mais la chanson est bien meme sans le singe ni le caillou).
Vient enfin Zen, l'avant dernière piste de l'album. La dernière, Info Dump, est un instrumental pas présent dans cette version qu'on a aidé àsortir plus tot, d'ailleurs, le mix global de l'album n'est pas complètement finit aux dires des membres du groupe sur le forum officiel...
Zen vient réaccélérer le rythme en cette fin d'album, mais d'une façon différente des premières pistes. C'est tout aussi speed, mais moins bourrin, le son de Physicist, palpable tout au long de l'album, l'est beaucoup plus ici. Ouaip', si les particules du LEP/LHC écoutait de la musique, nul doute que ce serait celle-ci, ce qui leur va plutot bien dans leur état de plénitude si proche de la soupe primitive (rigolez SVP^^). Zen, une chanson qui met agréablement la patate.
Alors comment résumer tout ça ?
Ahem, 1, 2 :
"Alien pète sa mère, sa tante, sa grand mère et même sa pute."![]()
Plus sérieusement, Alien regroupe le meilleur de SYL et met tout le monde (ou presque) d'accord avec :
-le mur de son de City, et tout ses calques d'effets
-la brutalité de SYL, en conservant la patate de la batterie (menée de mains et de pieds de maitre par Gene Hoglan, un vrai tueur !), tout en laissant chaque instrument bien audible, notamment la basse
-un "flow" tout au long de l'album comme sur Ocean Machine, liant les pistes entre elles sans pour autant bouffer leurs particularités (et responsable de ma première écoute mitigée, avant que je ne dompte la bête)
-une inspiration Meshuggah (officielle^^), avec quelques solos bien incrustés dans ce gloubi-fucking-boulga et des rythmiques de fous et les guitares accordées bien basses (7 cordes en GCGCGCE ou ECGCGCE si je me souviens bien)
-un peu de chaque album solo de Townsend, donnant un album aussi bourrin que mélodieux
-et notamment de Physicist, pour son coté electrique
On peut d'ailleurs s'interroger, presque s'inquiéter, du rapprochement entre SYL et les projets solos de Townsend. Mais soyons sûrs qu'ils savent où ils vont avec chacun des projets... Le prochain album du Devin Townsend Band, nommé pour l'instant Human, comme un yin au yang qu'est Alien, nous donnera la réponse.
Maintenant il me tarde de pouvoir tenir le vrai bout de plastique dans sa boite et son livret :snif: , et de voir de quelle façon l'instrumental viendra cloturer l'album àson tour...rdi:
:1: :mus:
:pouce:
Users browsing this forum: No registered users and 3 guests